Juste un petit accident [libre]

Novice Messages : 14 Date d'inscription : 01/02/2011

.C'est dans les moments difficiles que l'on voit nos vrais amis.

Un pan de ma tunique s'accrocha à un arbustes dénudés de feuilles. D'un geste impatient je me libérai de l'emprise des branches et le tissus bleu pâle de ma robe se déchira aussitôt. Jurant, je repartis en pressant le pas.
Ce jardin avec ses fleurs s'épanouissant avec une lenteur exaspérante dans une beauté niaise commençaient à me taper sur les nerfs.
Plus encore que les fleurs, cet idiots de voleur qui lorgnait mes bijoux derrière son buisson me m'était hors de moi.
Je passai ne main sur le ceinturon d'argent qui encerclait ma taille, seul héritage de ma mère. La pierre rouge sang qui ornait le ceinturon était censé me porter bonheur, chance et amour. Mais à chaque fois que je le portai je me retrouvai en mauvaise posture face à des ennemis farfelus, puissant ou idiots...
Et je sentais que ce jour n'allait pas faire exeption !
Je n'étais pas en mesure de me défendre et pour cause : on ne faisait pas faire offrande au dieux avec des armes !
Je me retrouvai donc désarmée face à un adversaire faisant dix fois ma taille et qui avait la ferme attention de me voler mon seul héritage.
Une chose était sûr, l'individu ne faisait pas partit de la Guilde des Voleurs ! Il était trop lourdeaux pour ça !
J'entendais les branches craquaient sous ses pieds.
Un coup d'œil autour de moi me permit de constater que je en pourrai avoir de l'aide de personne : les jardins étaient dessert , il était beaucoup trop tôt. Il ne restait qu'une solution: courir.
Je m'élançais mais une main m'attrapa brusquement le coupe manquant de me renverser. Je me maudis de ne pas être partit plus vite !
Ma seule consolation : le vol se passa rapidement sans aucune paroles et sans la moindre violence, je dirai presque en douceur...
Voyant ma seule richesse s'envolait, je me lançais sans hésiter à la poursuite de mon voleur, relevant ma toge qi avait désormais une drôle d'allure.
Comme prévue, je n'eus aucun mal à ne pas me faire distancer et comme prévue, l'homme se dirigeai vers les quartier sombre de la ville où il me serai plus facile de le rattrape. Je connais ce labyrinthe comme ma poche et avec un peu de chance, le voleurs se retrouverai dans une des milliers d'impasse sans issue de la ville.
Soudain, n pris de courses vint s'ajouter au miens, léger et rapide, sans une oreille fines on ne l'aurait pas distinguer tellement il était silencieux et se calquais sur ma propre course.
Consciente que je devais avoir l'air complètement ridicule j'accélérai du mieux que je p^s l'allure. Le ridicule était un sentiment que j'affectionnais pas particulièrement, à dire vrais, je crois que la honte me terrifier pls que tout !
Mais d'individus ne lâcha pas et revient un peu à ma hauteur, toujours en restant invisible à mon regard.
Ami ou ennemi ? J'hésitai quelque secondes puis finis par lâcher dans un souffle :
"Qui êtes vous ? Que faîte vous ? "

Pas terrible comme rp mais on va dire que c'est la reprise aprés une longue période de "vacances " Smile

Novice Messages : 14 Date d'inscription : 01/02/2011

Mon texte n'est pas assez bien pour que quelqu'un daigne répondre ? x)

Je suis dégoûtée. J'avais répondu... et mon ordi a bugué. Je t'avoue que je suis vraiment écœurée là. J'essaierai de re-répondre un peu plus tard. Désolée...

Gaïd pénétra dans la ville avec une impression de déjà-vu. Toutes les grandes villes se ressemblaient pour elle. Elles avaient toutes de hauts remparts qui semblaient narguer le ciel par leur taille et leur puissance, elles avaient toutes plusieurs entrées constamment encombrées de chariots et de passants, et elles avaient toutes cette atmosphère étouffante de sur-activité. Pour Adalaë avec quelque chose en plus. Une rumeur différente et une ambiance qui ne convenait pas aux autres. La capitale offrait un spectacle ahurissant pour les profanes et les solitaires qui n'étaient jamais sortit de leur campagne. Tout était vie, tout bougeait à cent à l'heure et les coins d'ombre et de calme ne semblaient pas exister. Gaïd passa la grande porte, poussée par un flot ininterrompue de marchands et de sans-gênes qui passaient leur temps à la bousculer. Ils ne tournaient jamais la tête, vivaient pour un but et y fonçaient sans faire attention aux autres. Combien de fois s'était elle fait écraser conter une tierce personne? Combien de fois avait-elle sentit ses pieds s'aplatir sous le poids d'un autre? Elle ne les sentait même plus. Elle n'arrivait pas à respirer parmi eux, et s'énervait à force de vouloir s'échapper de leur étreinte. Les coups de coudes ne suffisaient pas, et elle sentait son sang bouillir de toute la haine qu'elle pouvait ressentir à l'égard de parfaits inconnus qui ne faisaient que remonter une rue. Elle voulu s'arrêter quelques secondes pour reprendre son souffle, mais en fut tout a fait incapable. C'était une véritable effervescence de corps qui se poussaient pour mieux avancer. Gaïd se sentit trébucher une bonne dizaine de fois avant de pouvoir atteindre le bord de la mêlée. Elle s'éclipsa alors et s'appuya contre un mur. Elle put satisfaire sa curiosité quant à ce train de vie qu'elle n'avait jamais connu auparavant.

Elle observait avidement les visages et les gestes des passants qu'elle croisait. Il était encore tôt, et certains d'entre eux avaient les cils qui s'affaissaient doucement sur le yeux, témoignant d'un manque de sommeil évident. D'autres avaient l'air de porter un fardeau trop lourd pour eux et se penchaient pitoyablement sur leurs jambes. On aurait dit qu'ils se courbaient devant le Soleil qui se levait, car leurs yeux caressaient les pavés tant ils étaient bossus. Beaucoup d'entre eux parvinrent à arracher des sourire à la jeune fille. Elle n'avait jamais vu de telles bobines, harassés par le poids de leur vie tumultueuse. Elle, n'avait jamais rien connu d'autres que l'ivresse de la Liberté par les chemins, et le bonheur d'une vie au bord des campagnes et dans les paysages fantastiques des régions Tsuanes. Elle s'émerveillait de tant de nouveautés. Chaque coin de rue semblait receler mille et un secrets qui lui restaient à découvrir. Les petites venelles étaient bien plus calmes que l'avenue par laquelle elle était arriver, et elle fut irrémédiablement attirée par les vieilles pierres qui les pavaient. Gaïd déambula parmi le dédale des ruelles et prit plaisir à se perdre au milieu des échoppes. Chacune d'entre elle portait un insigne satisfaisant la profession de son propriétaire. Certaines soutenaient de lourds écriteaux dorés vantant les produits de la maison. Les autres, plus sobres et sombres était avenantes par leur mystère et leur beauté discrète. Gaïd s'arrêtait de temps à autres pour observer l'intérieur des boutiques, et pour mieux lire les premières pages des livres qui découvraient leur couverture aux mille enluminures. Elle avait déjà visité une grande ville, mais elle n'avait encore jamais eu l'occasion d'en traverser une aussi grandiose qu'Adalaë.

Ses pas se calquaient sur la mélodie des quelques pièces d'or contenues dans sa bourse. Elle ne portait qu'un simple baluchon contenant un ou deux instruments, et quelques vêtements. Elle aurait pu passer inaperçue au milieu des énergumènes qu'elle avait croisé, mais elle avait le parfait profil du touriste. Aussi, les marchands ambulants se pressaient autour d'elle et d'autres de ses comparses visiteurs. Elle leur lançait de simples sourires en guise d'excuse, comprenant bien pourquoi ils devaient en arriver là. Elle faisait partie du même monde. Mais elle n'achetait rien. Elle se contentait de voir et de savourer du regard. Elle passa dans une rue ou de subtiles parfums de pain frais et de pâtisserie s'entremêlaient. C'était un véritable supplice que de devoir résister à tant de gourmandises. Les passants ne faisaient pas tant de manières et se précipitaient dans les magasins pour en ressortir les bras emplis de victuailles et la bouche déjà pleine de délices. Gaïd sortit précipitamment de cette rue tentatrice le sourire aux lèvres. Elle regarda alors autour d'elle et posa ses pensées un instant. Elle n'avait pas la moindre idée de l'endroit où elle se trouvait. Elle n'avait pas de carte d'Adalaë, et il y avait tellement de chemins possibles qu'elle ne parvenait pas à savoir par quel côté aller pour retrouver la grande avenue. Elle hésitait à poser simplement la question, mais elle n'aimait pas vraiment les contacts avec les autres. Elle s'enferma dans son mutisme fier, et choisit une rue au hasard. Elle la suivit jusqu'à se perdre définitivement. Le labyrinthe de la capitale était réputé, et elle comprenait maintenant pourquoi. Dans sa bourse, ses pièces cliquetaient joyeusement chaque fois que sa jambe se soulevait de terre.

Un chat sauta au bas du muret. Il était très sombre, et portait d'étranges reflets bleutés. Gaïd le contempla quelques instants, suivi la grâce de ses pas et le laissa s'évanouir dans la nature. Une petite fille accourut alors en appelant un nom aux accents qui étaient inconnus à la jeune troubadour. Mais elle devina aisément que la petite cherchait son chat adoré. Une mine espiègle prit place sur le visage de la Tsuan, et elle se résolut à montrer la route à l'enfant. Qu'aurait-elle donné pour avoir un guide lorsqu'elle était elle-même en quête des petits félins de son voisinage? Elle s'éloigna de la chasse au trésor et s'enfonça dans une ruelle sombre. Des bruits de cavalcade la suivirent. Elle n'y fit pas attention tout d'abord, pensant à la gamine et à son incorrigible chat. Mais les pas se faisaient de plus en plus lourds, ce n'était pas ceux d'un enfant. Gaïd se retourna, et vit un grand homme se précipitant vers elle. Ne l'ayant jamais croisé auparavant, elle en déduit que ce n'était pas pour elle qu'il courrait, mais il menaçait de lui rentrer dedans et elle préféra s'écarter. Elle put alors apercevoir la chevelure argentée de son poursuivant. Enfin, de sa poursuivante. Elle n'eût pas vraiment le temps de se poser de questions. Ils étaient déjà sur elle. Elle s'appuya brutalement contre le mur en protégeant son visage de ses mains. Ils étaient passé près, très près. Trop près. Elle avait sentit le souffle de leur passage et le tissu de leurs vêtements. L'homme l'avait même bousculé, c'était lui qui l'avait poussé contre le mur. Elle se détacha des pierres et s'avança pour mieux suivre leur course. Elle fit un pas ou deux peut-être, cela suffisait pour ne plus entendre la douce mélodie des pièces à sa ceinture.

Elle s'était élancé sans réfléchir. Elle n'avait plus sa bourse, et elle était certaine de savoir où elle se trouvait à présent. Elle courrait à en perdre haleine pour récupérer son seul argent du moment. Ses jambes avaient été entraînées à l'endurance, mais elle sentait les pavés traîtres de la rue se dérober sous ses pieds. Elle se fatiguerait rapidement si les deux individus ne s'arrêtaient pas rapidement. Elle rattrapait tout de même la jeune fille. Elle s'était agrippé à son sac pour ne pas perdre ses derniers biens. Elle sentait les battements de son cœur contre sa poitrine, et un point de côté apparaissait sournoisement sous ses côtes. Mais elle devait continuer. Elle arriva à la hauteur de la poursuivante. Celle-ci retourna son visage vers elle et lui jeta quelques mots, que Gaïd ne perçut pas. Elle se fichait royalement de ce que l'on pouvait bien lui dire en cet instant présent. Ce qu'elle voulait se limitait à un seul mot. Argent. Le sien, celui qu'elle avait gagné. Elle ne le laisserait certainement pas finir entre les mains d'un voleur de bas étage. Elle jeta un œil à sa compagne de poursuite, puis se reconcentra sur sa cible première. Elle se déporta sur la droite de la rue, tout en essayant tant bien que mal d'éviter les passants. Elle entendit des jurons mais n'y prêta pas plus attention. Elle avait les yeux fixés sur le dos suant de sa proie. Devant eux, trois chemins possibles. Il allait falloir la jouer serré.

Novice Messages : 14 Date d'inscription : 01/02/2011

Les décisions sont souvent difficiles. Et elles provoquent les erreurs . Ou pas....
Nausicaa le savait. Mais la vie est pleines de décisions difficiles à prendre qui se reliaient les unes au autres. Tenez; un exemple, si le voleur, choisissais de prendre le chemin qui se présentait à droites ils tomberait dans une impasse, sa décision entrainerai alors sa perte. De cela, Nausicaa en était certaine, elle connaissait chaque ruelles de Adalaë, chaque pavés, ils avaient tous une histoires pour elle, aussi insignifiante soit-elles. Quand à sa victoire contre l'inconnu, il serait surement facile de le battre, même à main nu, du moins en espérant que ce n'était pas un ennemis qui courait en ce moment même à ses côtés.
Là encore c'était une décision difficile , fallait t-il faire confiance à l'inconnu ? Une douleur subite, interrompis les pensés de la jeune fille. Sans trop comprendre ce qui se passait, elle se sentit aspirer vers le sols. Et dans un fins nuages de poussières elle s'étala au sols. Elle jura sans pudeur. Ce qui n'eut que pour effets d'apaiser sa colère. La douleur, elle était toujours là. Sa douleur était elle qu'elle paralysait toute sa cheville.
Des pas s'avancèrent vers elle, il était lents et accompagnés d'un souffle rauque, sans doute celui d'un vieillard. Furieuse que quelqu'un est assisté à sa chute, Nausicaa se releva du mieux qu'elle pus , ignorant l'élancement de sa cheville et repoussa le vieil homme qui lui tendait là main sans ménagement.
"C'est bon. Pousse toi ! "

Nausicaa reprit sa course en boitillante. Sa robe, qui il n'y a pas si longtemps, était d'un bleu pale et lumineux était maintenant déchiré, boueuse , poussiéreuse. des mèches folles entourée son visage rosis par l'effort. Elle se faisait l'effet d'être une misérable petite loque. Seul son air digne et fière restait. Mais cette partie d'elle, ne partirait jamais, c'était une part d'elle et même les plus grande honte n'effaceraisa fierté et son mépris.
Ainsi, même seul , dans un piètre état sans la moindre chance raisonnable de retrouver sa seul véritable richesse Nausicaa continua. Elle prit le chemin qui menait tout droits. Les décision impulsive ne sont pas souvent les meilleures, mais Nausicaa était sûr d'elle.

La matinée était plutôt bien avancé pourtant, les hautes bâtisses faisait disparaître le soleil et plongeaient les bas-quartiers Adalaë dans l'obscurité. Seul un rayon arrivé parfois à ce glisser entre deux immeubles. Nausicca essayai d'accélérer l'allure, il fallait qu'elle réucpère ce

PAS FINIS

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