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 Reconnaissance.... C'est mon territoire, j'opère.

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Tinuviel

Tinuviel


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Reconnaissance.... C'est mon territoire, j'opère. Empty
MessageSujet: Reconnaissance.... C'est mon territoire, j'opère.   Reconnaissance.... C'est mon territoire, j'opère. Icon_minitimeVen 6 Mai - 19:18

Comme chaque jour, elle était de sortie. Si il y avait une chose qu'elle ne supportait pas, c'était bien de rester enfermée, prisonnière de quatre murs aveugles. Elle vivait depuis peu dans le quartier Est d'Adalaë, secteur particulier à la guilde des Couturiers. Elle s'y était trouvé une chambre étroite dont elle avait recouvert les murs d'étoffes brodées de ses mains, de morceaux de tissus ainsi que des esquisses de ses travaux en cours de réalisation. Elle avait ses petit projets, ses caches aussi, habilement dissimulées entre deux tentures. Ces trésors de fille... Malgré cet univers apaisant qu’elle avait créé autour d'elle dans cet espace restreint, elle avait toujours ce besoin récurent de prendre l'air chaque jour. Elle aimait voir les gens évoluer autour d'elle sans savoir qu'elle les regardait tous de son oeil exercé de couturière. Elle détaillait les corps, s’entraînait a observer les ombres, et détaillait leurs vêtements a tous. Elle apprenait alors les drapés que faisaient les Maîtres pour tous ces riches qui arpentaient les rues de la capitale, offrants ainsi aux plus humble une vision d'opulence et de gloire engoncée. La jeune femme haïssait ces riches personnages à la hautes prétention d'eux même qui se pavanaient devant le peuple travailleurs, tel une ruchée d'abeilles infatigable et qui par son énergie volontaire faisait vivre la cité. Non, elle ne les portait pas en son coeur, mais elle faisait profil bas devant eux, comme tout un chacun, car ils étaient son gagne pain.

En cette douce matinée, couverte par le Nord de nuages grisonnant sur les hauteurs célestes, la jeune elfe arpentait les ruelles escarpées à la recherche d'un recoin inconnu de son nouveau pays de Cocagne. Il lui faudrait également passait par la Maison des Messagers, au cas où. Comme chaque matin, elle espérait une lettre d'Angusias, qui malgré sa vie familiale nouvellement construite, n'avait pas oublié sa soeur cadette qu'il avait pratiquement élevée. Ce n'était jamais de sa part de très longue missives, ni trop régulières d'ailleurs, mais elles apportaient à la jeune fille la preuve suffisante que sa famille n'avait totalement disparue. Un heureux évènement était proche, ce qui expliquait le travail d'une charmante layette qui l'attendrait à son retour chez elle. Elle songea aussi qu'il était plus que temps pour elle de dénicher un atelier qui lui assurerait un travail sur et permanent. Elle ne vivrait plus dans l'incertitude précaire dès lors que cette place lui serait accordée. En attendant, elle parcourait les marchés où elle s'installait pour la journée contre deux pièces d'argents. Les places étaient vraiment chères en ce moments.... Et prisées. La concurrence était traîtresse et ne lui portait pas chance.
Aujourd'hui, elle avait trop d'énergie pour s’asseoir ainsi, sur un tabouret branlant à trois pieds à écouter les racontars des citadins et des passants qui distraitement jetaient un oeil à son ouvrage tout en comptant les pièces de leurs bourses plus ou moins garnies. Ils étaient pour la plupart, bien trop occupés à lorgner sur les poches de ceux qu'ils croisent. La vie et dure en ville, et elle ne fait pas de cadeaux.
Pour en revenir à cette drôle de jeune fille que nous suivions tout a l'heure, elle circulait désormais entre les stands, sans un regard ni a droite ni a gauche, sans une parole ni un sourire pour aucun de tout ce ramassis de marchands. Elle n'était pas d'humeur joyeuse aujourd'hui, préoccupée par un quelconque projet inconnu. Un pli amer barre le bord de sa bouche et tire ses lèvres d'une étrange façon. C'est exactement ça, elle semble soucieuse.

C'est alors qu'elle le percuta. De plein fouet, elle était rentré dans une carrure imposante dissimulés par les ourlets d'une cape sombres. Tout de suite, son oeil glissa le long des coutures, notant le type de point, les chaines et les tournures. La qualité du tissu lui sauta bien évidement au visage : une cape de velours doublée de soie§ Par exemple.... Elle l'aurait cru riche si l'usure de l'étoffe n'avait pas était si remarquable. Peu à peu, son regard scrutateur mais uniquement professionnel remonta le long de la silhouette fuselée de cet inconnu bousculé en pleine rue. Son visage était habilement dissimulé par les ombres de sa capuche qu'il portait rabattue. Bien sur. La jeune elfe lui sourit indiciblement, consciente de la présence indécelable d'une aiguille fichée à la ristourne de sa manche un tout petit peu trop longue.
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