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Êtes-vous prêts à vous battre pour assurer votre destin ?
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Maël
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| Sujet: Viva la Vida [Privé ♫] ![Viva la Vida [Privé ♫] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Sam 3 Avr - 16:53 | |
| ♫ Viva la Vida ♫[PV Glorïa & Venusa] I was the wicked and wild wind Blew down the doors to let me in Shattered windows and the sound of drums People couldn't believe what I'd become Coldplay Il pleut sur la Côte des Naufragés. Au loin, dans le brouillard qui se lève, on peut apercevoir les remparts d'un village fortifié. Les quelques bestioles qui traînaient dans les environs ont rapidement rejoint leur abri. Aucun être vivvant n'aime l'humidité au point de rester sciemment sous les nuages chargés d'eau. Sauf les escargots, mais bon, considérons-les comme des erreurs de la Nature. La preuve, c'est qu'ils ne sont ni mâles ni femelles. Mais nous nous égarons. Le silence est presque oppressant, caractéristique du temps brumeux qu'il y a souvent dans cet zone d'Azerin. Tout est calme ; pas un bruit, pas un mouvement, ne viennent troubler la paisible immobilité de la scène. A part peut-être cet homme, debout sous la pluie. Il est vêtu d'une cape brune, tout simple, mais qui ne cache qu'à moitié son armure de cuir sombre. A ses traits, on devine qu'il est jeune ; il ne doit pas avoir beaucoup plus de vingt ans. Son regard est dur, ses traits sont figés. Malgré ses cheveux dégoulinant d'eau de pluie, il ne bouge pas. Attendez ... Serait-ce un sourire qui apparait sur son visage ? Non. Impossible. personne ne sourirait avec un temps pareil ... Personne ne resterait dehors, non plus. Alors que fait cet original planté sous la flotte ? Approchons nous un peu. Peut-être pourrons-nous en apprendre davantage.
"Pourquoi est-ce que je ne bouge pas ? Il pleut, il fait froid. L'eau s'infiltre dans mes vêtements, glisse dans mon cou. Chaque goutte de pluie est comme une pointe de glace sur mon corps. J'aurais dû me couvrir davantage. J'ai mal aussi. D'une douleur brûlante et insidieuse, qui part de mon épaule pour se diffuser dans tout mon être. Peut-être que c'est pour ça que je reste immobile. Ces gardes, alors, quelle belle bande d'abrutis ... Ils ont dû me prendre pour un vagabond, ou truc dans ce genre. S'ils savaient qui je suis !! Ils m'ont tiré dessus, je ne m'y attendait pas. Ils m'ont touché. J'ai mal. Je leur en veux. Et je m'en veux à moi aussi. j'ai été obligé de fuit, avant qu'ils n'envoient des cavaliers m'achever, et je déteste ça. Je les déteste. Je me déteste. En plus je suis trop fatigué pour continuer ; trop las pour trouver un abri. En revanche, je suis encore suffisamment conscient pour sentir ce liquide chaud - mon sang - qui coule de ma plaie. Je n'ose tenter un mouvement, je sais qu'il sera douloureux. Mais dans quelle galère est-ce que je me suis encore fichu ?!"
Malgré le rideau de pluie, on peut voir un bout de bois qui dépasse de son épaule. Une flèche ? Au vu de son bras droit, qui pend lamentablement, c'est très probable. Mais dans ce cas, pourquoi reste-t-il immobile ? Il devrait aller chercher des secours. Un médecin, quelque chose ... N'importe quoi. S'il continue comme ça, il sa plaie va s'infecter et il va crever ici, ce qui ne serait pas très malin. A moins que son but soit de se tuer, mais il y a des moyens plus radicaux pour cela. Surtout sur la Côte des Naufragés. Sauter d'une falaise, par exemple ; c'est rapide et presque sans douleur. Bref. Soudain, son visage se crispe ; il semble souffrir le martyre. Il lève la tête et ferme les yeux. Est-ce qu'il pleure ..? Non, ce doit être la pluie. D'ailleurs, celle-ci se renforce : de bruine persistante, elle devient averse orageuse. Peut-être va-t-il enfin se décider à régir, et bouger ses fesse d'ici pour aller chercher de l'aide. Ou, du moins, des soins. Mais, à sa droite, les buissons s'agitent et on peut entendre des pas. Pourtant, il se semble pas s'en rendre compte ...
"Aïe. Une onde de douleur, encore une. Et je ne peux rien y faire. Alors je lève la tête, faisant tomber ma capuche, qui, de toute façon, ne me couvrait plus beaucoup. Je sens l'eau glaciale couler le long de mon visage, s'insinuer dans mon cou. J'ai l'impression que le froid soulage mon mal - de toute façon, ça ne pourrait pas être pire. Mais, tout à coup, la pluie se renforce et commence à fouetter désagréablement mon visage. Serrant les paupières, j'essaye de lui résister, mais finis par céder à ses assauts insistants. La tête basse, j'entends soudain des bruissements, non loin de là. Trop bruyants pour qu'il s'agisse d'un animal, trop régulier pour que ce soit le vent. Quelqu'un approche. Ma main valide se serre sur la garde de mon sabre. Je n'en ai pris qu'un ; j'aurais dû me douter que ça me porterai malheur ... Pourquoi suis-je parti, déjà ? Et sans prendre mon cheval en plus. Je n'aurais jamais dû laisser Mistral à l'écurie ... Quel abruti. En plus je suis seul qu'il va me faire la tronche quand je vais revenir. Enfin, si je reviens. Raaah, j'ai les jambes en coton ; j'ignore totalement ce qui se passera si j'essaye de bouger. Peut-être que je pourrais faire quelques pas ; peut-être que je m'écroulerai lamentablement, sans même avoir pu me défendre contre ce mystérieux inconnu, de plus en plus proche." | |
| | | | Glorïa
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| | Sujet: Re: Viva la Vida [Privé ♫] Dim 18 Avr - 23:01 | |
| Pourquoi suis-je ici? Sur la côté des naufragés alors qu'il pleut et que les vagues sont immenses. Ici où le paysage est sombre et glacial, une anbiance de mort avec cette température. Je n'en sais rien, c'est sans doute car c'est calme, qu'ils n'y a jamais personnes, que les arbres sur le bord de la côté sur grands et il est facile d'y grimpé, enfin, pour quelqu'un comme moi. Perchée très haut, il n'y a aucun bruit si ce n'est que la pluie qui martèlent le sol et du vent entre les branches qui me caressent le visage au passage. C'est dans ce paisible moment que je suis bien, il n'y a personne et je peux penser à tout et à rien, oublier ce que j'ai fais, oublier mon cœur en lambeau dans ma poitrine, retourner en enfance et oublier tout se qui se passe. Je ferme les yeux et je me détens, aucun goutte de pluie ne m'atteint sous le feuillage sous lequel je suis dissimulée.
Il ne me prend pas beaucoup de temps pour que je m'emdorme, malgré l'atitude et la position dans laquele je me trouve. C'est dans les arbres que je suis le plus à l'aise et c'est là que j'aime faire une petite sieste et ne plus penser à mes tourments. Le noir m'envahis et les cauchemards aussi, encore une fois.
Je suis avec lui, il est tout près de moi et alors que je tends la mains vers lui, ma mère arrive derrière les arbres. Toujours aussi belle, elle me sourit, je ne sait pas comment réagir, mon sourire est de glace à présent et je ne veux plus avoir à sourir. Alors que j'ouvre la bouche pour lui murmurer quelques mots, elle s'effondre au sol, en sang. Épouvantée, je recule et remarque que c'est lui qui l'a tué, il aborde d'ailleurs un sourire réjouïs. Ma mère est là, noyée dans son sang. Je hurle: TU L'AS TUÉ PAUVRE IDIOT! J'approche en brandissant mes sabres et j'entend sa voix. "C'est toi qui l'a tué". Je m'arrête, surprise, puis je regarde mes sabres, qui sont maintenant pleins de sang, de son sang. Il s'écroule à son tour, sans que je lui ai touché, il me regarde...
Je me réveille, un bruit à attirer mon attention et m'a tirer de mon terrible sommeil, j'ouvre les yeux et je me redresse. Mes sens d'elfes m'ont avertis que, dix mètres plus bas, un jeune homme semble blessé, je remarque par son habillement que c'est un voleur, mais je tiens à m'en assurer. Mon cœur fait un bond et une onde de jalousie m'envahis, lui il est libre, je suis prisonnière, je suis une mercenaire alors qu'avant...
Je descens un peu et, arrivé à cinq mètres du sol, je saute et atteri sur la terre ferme dans un bruit sourd. Je met mon capuchon pour me couvrir de la pluie et j'approche doucement. Il est là, il m'a entendu c'est sûr, mais il est trop blessé pour bouger.
"Que fais-tu ici?"
Ma voix glacial trouble le silence suivit par le bruit des mes sabres dégainés à l'instant, j'attend sa réponse. Je suis une mercenaire et, je vais devoir me défendre s'il attaque, ce que je doute à voir son état lamentable. Je ne peux tuer, mais lui, il ne le sait pas, et puis, le laisser mourir, ce n'est pas un meurtre... | |
| | | | Venusa
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| | Sujet: Re: Viva la Vida [Privé ♫] Sam 1 Mai - 19:48 | |
| Il pleuvait. Ombre furtive au milieu de cette averse, Venusa longeait les murs d'un petit village au bord de la côte des Naufragés. Elle filait un certain meurtrier dont la tête lui rapporterait une petite fortune. Elle avait ouïe dire qu'il avait récemment montrer le bout de son nez ici même. Il avait tuée une riche héritière et la famille de cette fille, tenant à régler ses comptes, avait fait appelle à ses services. L'homme, qu'on lui avait décrit au début de sa quête était plutôt massif, selon cette famille. Lorsq'elle était arrivée ici, on lui avait simplement dit qu'un homme douteux avait essayé de pénétrer dans la bourgade. Un archer l'avait touché et l'homme avait fait machine arrière. Avec ou sans description digne de ce nom, elle se devait de suivre cette piste...
Venusa sortit du village et prit la direction qu'avait prise le suspect... c'est à dire un peu n'importe où. En suivant ses traces elle découvrit qu'il avait tout simplement erré un moment dans l'herbes. Sa blessure semblait assez grave, le sang constellait son chemin.
La pluie forcit, devint aussi féroce que de petites dagues émoussées tombant du ciel.
A travers l'eau, l'elfe distingua une silhouette immobile, pas massive le moins du monde mais cela semblait évident que c'était l'homme qu'elle pistait depuis voilà une bonne heure. Il portait les mêmes vêtements de cuirs qu'elle.
Elle se tapit derrière un buisson, un bruit de pas ses faisait entendre. Une autre personne arriva, manifestement une femme, sûre d'elle et arborant un air béliqueux. Elle asséna à cet homme amorphe: "Que fais-tu ici?"
Venusa, s'approcha, curieuse de savoir qu'elle tournure prendrait la discution. En arrivant avec un absolu silence... Et remarqua le visage de l'homme.
" Oui, Maël, j'aimerais bien savoir ce que tu fais ici..."
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| | | | Maël
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| | Sujet: Re: Viva la Vida [Privé ♫] Sam 1 Mai - 20:35 | |
| Une silhouette apparaît, à la démarche plutôt assurée, bien que manifestant une certaine prudence. Elle a raison. On ne s'approche pas d'un Voleur sans manifester un minimum de méfiance. Tout le monde sait à quel point ces individus sont imprévisibles ... Physiquement, elle paraît d'abord banale : une allure d'humaine, avec des cheveux bruns mi-longs, arrivant à peu près au niveau des épaules. Par contre, si votre regard s'attarde sur elle, il est aussitôt attiré par ses yeux singuliers. Tout le monde n'a pas une pupille verticale, n'est-ce pas ..? Impossible donc de manquer de remarquer que cette étrange jeune femme en possède. Le Voleur relève légèrement la tête, qu'il avait baissé, et observe la nouvelle venue. Son expression, jusque là simplement méfiante, passe un instant par la surprise, avant de se transformer en une morgue non feinte. A coup sûr, il la reconnait. Pourtant elle n'est pas Voleuse, c'est évident. Vu ses rames, elle doit appartenir à un ordre guerrier, et, d'après ses vêtements, à celui des Mercenaires. Un Chevalier du Néant préfèrerait porter de lourdes plaques sur les épaules, le torse et les jambes, le tout fixé sur une armure de cuir. Or, ce n'est pas son cas, même si elle n'aborde pas non plus l'uniforme des Mercenaires.
"Que fais-tu ici?"
"Elle me tutoie ? Elle me tutoie, cette espèce de traîtresse ? Je me demande ce qui me retiens de me jeter sur elle pour la buter à l'instant. A si, cette foutue flèche. Bien sûr. Dommage. Oui, c'est vraiment dommage qu'on ne se croise que dans ces circonstances, sans quoi je lui aurait probablement réglé son compte rapidement. Mon regard se pose sur ses rames, et je serre les dents. Des sabres. Comme moi. Elle ose ... Bon sang, je pensais vraiment qu'elle était morte, depuis qu'elle nous avait quitté pour les Mercenaires. Ils sont nombreux ceux qui ont prétendu l'avoir éliminé, pour pouvoir monter en grade. A son regard, je ne pense pas qu'elle m'ait reconnu. Il faut dire aussi qu'avec le sang qui macule mes vêtements et le bas de mon visage, ce ne serait pas une mince affaire ... Et puis, d'abord, de quoi elle se mêle ? Que je sois ici ou ailleurs, qu'est-ce que ça peut bien lui faire, hein ? Sa question n'a aucun sens, et j'aimerais vraiment lui faire rentrer sa fichue assurance dans la bouche. Mais bon ... Maintenant peu m'importe de mourir. D'ailleurs, ça ne m'a jamais vraiment importé. Mais je vais la provoquer, et tant pis si elle m'attaque. Je vais lui faire regretter de m'avoir approché ... Malheureusement, à l'instant où j'ouvre la bouche, une voix, trop familière à mon goût, m'interromps."
" Oui, Maël, j'aimerais bien savoir ce que tu fais ici..."
"Merde. Moi qui comptais garder encore un petit moment mon identité secrète. Je jette un coup d'œil à la nouvelle venue, et il ne m'en faut pas plus pour la reconnaître et grimacer. Venusa, une Chasseuse de Prime. Un de ces individus que je déteste - Neïm mis à part, lui, je le supporte - et qui n'ont absolument aucun scrupule. Ceux qui ont plusieurs fois essayé de me tuer lorsque je suis monté en grade et devenu Maître des Voleurs. Pas besoin de vous faire un dessin : ils s'insupportent. Je n'ai vraiment pas de chance aujourd'hui ... Déjà, je me fais tirer dessus, ensuite je tombe sur une Mercenaire, ex-Voleuse, traîtresse à qui je peux même pas régler son compte ; enfin, il faut qu'une Chasseuse de Prime se ramène et me trouve dans cette situation plutôt embarrassante. La joie. Et, fine comme elle est, elle n'a même pas remarqué qui était la Mercenaire qui me faisait face. Trop occupée à me railler, bien sûr. Mais je dois régir, vite. Avant que l'autre ne comprenne qui je suis et ne réagisse. Je dois dire quelque chose ... Mais une nouvelle onde de douleur me fait frissonner. Je déteste être blessé. Ça ne m'arrive pas assez souvent, je n'ai pas l'habitude ... Allez, concentre-toi, Ludge ... Non, merde ! Maël ! C'est Maël que je m'appelle ! Un petit effort, je ne vais pas commencer à délirer, non plus !"
Ce que je fais ici ? J'agonise, ça ne se voit pas ? lâche le Voleur d'une voix éraillée par la douleur. Au fait ... Salut Glorïa. Ça faisait un bail. Depuis quand, déjà ? Ah bah, oui, depuis que tu nous a trahi pour rejoindre les chien-chiens de la Famille Royale. Ravi de te revoir, tu commençais à me manquer.
Le ton du Voleur est ironique, bien sûr. Son regard, bien que déjà voilé par une légère fièvre, est plus noir et glacial que jamais. Il ne semble pas vraiment ravi par l'arrivée de l'autre Voleuse ... Celle-ci, plutôt sûre d'elle, a de longs cheveux bruns, assortis à la couleur de ses yeux. La pluie se renforce, brouillant un peu plus cette scène déjà floue. Elle frappe le sol avec force, provoquant une sorte de grondement, qui pourrait très bien sortir des lèvres d'un des individus présents sur les lieux. L'averse est tellement violente qu'on s'en demande presque pourquoi les gouttes ne transpercent pas les feuilles es arbres dont les branches plient sous la charge d'eau. Rendues confuses par l'épais rideau de pluie, les couleurs se mélangent. Le marron devient vert, le vert devient gris. On se croirait dans un tableau peint par un artiste saoul. | |
| | | | Venusa
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| | Sujet: Re: Viva la Vida [Privé ♫] Sam 1 Mai - 21:14 | |
| (Ooh, j'aime les "rames" de Glorïa, ça doit pas être facile de se battre avec XD)
Attendant la réponse du maître de la guilde, Venusa dévisage les personnes qui lui font face. L'un a un visage qui lui est connu, Maël. L'autre... l'elfe ne la connait pas, elle porte des armes et l'insigne des mercenaires, bien qu'elle n'en porte pas l'uniforme de féraille habituel...
*Maël la connait... et il n'a pas l'air ravi de la voir cette humaine. Moi non plus d'ailleurs. Humpf peut importe de toute façon que puis-je craindre de lui, il est mal en point.*
"Ce que je fais ici ? J'agonise, ça ne se voit pas ? Au fait ... Salut Glorïa. Ça faisait un bail. Depuis quand, déjà ? Ah bah, oui, depuis que tu nous a trahi pour rejoindre les chien-chiens de la Famille Royale. Ravi de te revoir, tu commençais à me manquer."
Une traîtresse! Le regard de Venusa se durcit davantage. Les traîtres était la pire abomination qu'Azerin ait portée. L'elfe les détestait d'autant plus qu'ils lui rapellaient son frère, cet idiot qui avait abandonné sa mère. Les traîtres...
Une espèce à abattre.
"Glorïa... J'ai entendu parler de toi... Une histoire bien... tragique, parait-il." acheva-t'elle dans un rictus ironique et glacial.
Ce n'était pas tout que de trahir la guilde mais il fallait en plus que ce soit au profit de ces chiens, protecteurs de la Famille-Royale-qui-ne-sert-à-rien. Ces imbéciles coincés dans leurs carapaces inutiles. Adversaires médiocres par excelence des voleurs. Venusa haussa les sourcils. | |
| | | | Glorïa
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| | Sujet: Re: Viva la Vida [Privé ♫] Jeu 6 Mai - 22:30 | |
| Je fis un pas en direction du voleur, mais un bruit attira mon attention, c'est en me retournant que j'aperçu une femme, sans doute de la guilde des voleurs. Elle me disait quelque chose, avec ses longs cheveux noirs et son regard plutôt mauvais.
" Oui, Maël, j'aimerais bien savoir ce que tu fais ici..."
Maël? C'est donc lui, en l'examinant de plus près je comprend que je n'aurais pas dû m'approcher. Le sang sur son visage m'avait empêcher de le reconnaître, me voilà dans une mauvaise posture, espérons qu'il ne m'ai pas reconnu. Le recule de quelques pas, afin de pouvoir voir mes deux anciens compagnons de guilde, si je dois me battre, je suis dans un mauvaise posture. Heureusement que Maël est blessé car son agilité au combat est légendaire et je serais en infériorité numérique. Je retire mon capuchon afin d'avoir un meilleur champs de vision; autant être pret à tout avec des voleurs, je sais à quoi il ressemble, j'en fesait partit.
"Ce que je fais ici ? J'agonise, ça ne se voit pas ? Au fait ... Salut Glorïa. Ça faisait un bail. Depuis quand, déjà ? Ah bah, oui, depuis que tu nous a trahi pour rejoindre les chien-chiens de la Famille Royale. Ravi de te revoir, tu commençais à me manquer."
Ces paroles me firent frissoner mais je ne le laissa pas paraître, je gardit tout en dedans, malgré la terrible envie de lui regler son compte. Il est vrai, j'ai quitter la guilde, je suis une traitresse car j'ai décidé de ne plus faire verser du sang, car je me suis promis de ne plus le faire. Oui je le regrette, mais il est trop tard pour reculer, maintenant je suis mercenaire. Cependant...
"J'ai promis que je serais fidèle à la famille royal, mais tu sais comme moi se que valent mes promesse..."
Répondis-je de mon ton froid et tranchant habituelle, je détestais l'avouer, mais je ne tient jamais mes promesses. J'ai promis de rester fidèle aux voleurs, j'ai promis à ma mère de la protèger quoi qu''il arrive, j'ai promis que je l'aimerais pour toujours...
Le regard de l'elfe voleuse se durcit, la phrase de Maël l'a affecté, comme si elle détestait profondément les traîtes. Si elle les déteste vraiment, vu que je déteste profondément les elfes, les hostilité entre nous deux ne font que commencer.
"Glorïa... J'ai entendu parler de toi... Une histoire bien... tragique, parait-il."
Comment ose-t-elle une seconde mentionner mon histoire, je ne la connais presque pas je suis partit presque au même moment qu'elle a rejoint la guilde. J'avança d'un pas vers elle, elle m'a provoquer dangereusement et si ele continue, elle devra se battre contre moi. J'ai apprit à manier les sabres comme un humain à part entière, et j'ai même garder mes réflexes elfiques, je suis capable de venir à bout de cette elfe. Mon regard glacial se posa sur le chef de la guilde des voleurs, allait-il observer un éventuelle combat avec un sourire, ou empêcher que 'une de nous soit blessé, après tout, la liste des voleurs diminue, si celle-ci se blessait, il serait mal.
Encore une fois, le poid de ma promesse pesa lourdement sur mes épaules, je ne pouvais la tuer, je dois tenir cette promesse pour ne plus recommencer tout cela. Je n'aurais jamais dû descendre de ce fichu arbre...
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| | | | Maël
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| | Sujet: Re: Viva la Vida [Privé ♫] Lun 10 Mai - 20:03 | |
| "J'ai promis que je serais fidèle à la famille royale, mais tu sais comme moi ce que valent mes promesses ..."
Le Voleur se crispe, peut-être sous l'effet d'une onde de douleur, peut-être parce que les paroles de la Mercenaire l'énervent. Peu importe, ce simple réflexe n'est même pas nécessaire pour comprendre que cette situation le gonfle au plus haut point et, qu'à choisir, il préférerait se trouver à des kilomètres de cet endroit ... Malheureusement, on ne décide jamais de qui on va croiser, ni des circonstances dans lesquelles cela va se produire. Ainsi, s'il avait pu choisir de se trouver devant celle qu'il considère manifestement comme une traîtresse, il aurait probablement préféré être en pleine possession de ses moyens. Histoire de lui mettre une bonne pâtée, ce dont il a apparemment très envie. Mais bref. Après un regard noir, le jeune homme contracte le poing gauche, celui qui n'est pas couvert de sang, et serre les dents. Il a mal, bien sûr. Trop pour parler.
"Glorïa... J'ai entendu parler de toi... Une histoire bien... tragique, parait-il."
"Mais de quoi elle se mêle, celle-là ?! Finalement, si je n'étais pas blessé, je commence à me demander à qui je mettrais un pain en premier ... Bon, à Glorïa, parce que ça a plus d'intérêt pour la Guilde, et parce que Venusa ne se doute de rien. Enfin, je pense. Bref. Je ne dois pas laisser transparaître ma colère vis-à-vis d'elle, sinon je suis foutu. Elle est mon seul joker pour me tirer de cette situation à la con ... Mais bon, elle n'a pas l'air de se décider. Je devrais peut-être lui expliquer que son "supérieur", si on peut appeler ça ainsi, a légèrement besoin d'un coup de pouce, rien que pour dégager cette fichue flèche de mon épaule. Namého. Reste à trouver les mots pour qu'elle me prenne suffisamment au sérieux, sans non plus qu'elle se vexe et me laisse en plan, face à cette abrutie de Mercenaire qui ne prendra même pas la peine de m'achever. Ô Joie. Je sens que ça ne va pas être facile, mais j'ai plutôt intérêt à me bouger, sinon les deux autres vont se bouffer entre elles sans même me prêter attention. Suffit de voir les regards mauvais qu'elles se jettent pour ne pas en douter."
Bon, Venusa, je ne voudrais pas te presser mais j'ai un peu besoin d'aide, là, grince le Voleur entre ses dents, encore serrées par la douleur. N'oublie pas que je peux te faire destituer si tu veux, alors oublie deux secondes cette traîtresse et sors ce foutu bout de bois de mon épaule ...
"Bon, OK, ce n'est pas exactement la vérité. Mais ça, je suis le seul à le avoir, car je suis le seul à être Maître de la Guilde - du mois aux dernières nouvelles - et je suis donc l'unique à être au courant de mes divers droits et devoirs. Droits, surtout. Je suis un Voleur, après tout ... Bref, sans l'accord du Maître Assassin, je ne peux pas faire perdre son poste de Chasseuse de Primes à celle-ci, même si j'abhorre son comportement et son prétendu "code d'honneur" - à peu près aussi existant qu'un cerveau dans la tête d'une poule. Cela dit, tant qu'elle ne le sait pas, cet ordre teinté de menace me paraît tout à fait suffisant. Il ne l'empêchera sûrement pas de m'arracher cette flèche le plus violemment possible, mais bon, on ne peut pas tout avoir, hein ... Pour une fois, j'aurais bien aimé qu'un Alchimiste soit là, rien que pour soigner ma plaie. Chose à noter dans les annales, car il n'arrivera pas souvent que l'envie me prenne d'avoir un de ces charlatans auprès de moi ... Mais bon. Il faut quand même que j'occupe un peu Glorïa, le temps que Venusa me soigne. Je n'ai pas envie qu'elle parte tout de suite."
Quand à toi, j'en sais assez sur tes promesses. Suffisamment pour deviner que tu n'aurais eu aucun avenir dans notre Guilde. C'est pour cela que tu l'as quitté, dis-moi ? Pour pouvoir monter en grade chez les chiens-chiens ? | |
| | | | Venusa
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| | Sujet: Re: Viva la Vida [Privé ♫] Ven 4 Juin - 20:15 | |
| Venusa voit que ses paroles à l'encontre de la mercenaire porte. La femme est prête à attaquer mais se retient.
* De toute façon que valent les mercenaires au combat... et ailleurs? Habituellement rien. Cette fille doit penser qu'elle aurait le dessus, elle ne s'imagine pas que, si je ne paye pas de mine, je suis plus redoutable que j'en ai l'air... Ca a souvent fait "surprise!" par le passé surtout quand on ne sait pas qui je suis, ce qui est le cas de cette Glorïa. Humpf quel nom quand même, c'est franchement présomptueux. Bon arrêtes-là tes commentaires mesquin, Maël ouvre la bouche... *
"Bon, Venusa, je ne voudrais pas te presser mais j'ai un peu besoin d'aide, là, N'oublie pas que je peux te faire destituer si tu veux, alors oublie deux secondes cette traîtresse et sors ce foutu bout de bois de mon épaule ..."
* J'hésite. Je doute franchement qu'il puisse me destituer et les menaces n'ont auccun effet sur moi. En plus, y'a cette saleté de mercenaire là, on sait jamais ce qu'elle pourrait me faire dans le dos... *
"Quand à toi, j'en sais assez sur tes promesses, asséna le voleur à Glorïa. Suffisamment pour deviner que tu n'aurais eu aucun avenir dans notre Guilde. C'est pour cela que tu l'as quitté, dis-moi ? Pour pouvoir monter en grade chez les chiens-chiens ?"
* Boum, en pleine face. Bon il faudrait p'têt que je me bouge. C'est quand même pas une bonne idée de provoquer Glorïa alors qu'il veut que je lui enlève cette flèche. Si cette fichue mercenaire tente quelque chose quand je fais le sale boulot, je le laisse en plan, je tue cette fille et je me casse... ou pas. Bon de toutes façons je ne risque pas grand chose rien qu'en voyant le bruit qu'elle fait en marchant, j'l'entenderais si elle s'approche... *
"Je le fais mais je te préviens que le sang va couler encore plus puisqu'il n'y aura plus rien plus colmater la plaie. Tu va mourir plus vite... Ou alors, tu déchires ta tunique et je la transforme en bandage, c'est toi qui vois..."
Après lui avoir décoché sa tirade, avec un sourire en coin, Venusa s'avance.
"Ca va faire un peu mal... "
(mais non je ne suis pas sadique XD) | |
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