.:~ Lamy ~:.

Bienvenue Lamy ^^

Je mets l'histoire là, j'aurais jamais assez de place dans le premier post je pense ^^"

|| Tout a commencé un jour, alors que l'on voyageait tranquillement dans notre vaisseau. Fayt avait l'impression qu'il allait se passer quelque chose. Quand lui avait un mauvais pressentiment, ça en faisait des ravages, j'vous dit pas. Bref, évidemment, on ne l'avait pas prit au sérieux. On aurait dû... Même si ce qui allait suivre ne l'était pas vraiment.
|| Ce fut Fayt qui l'avait remarquée en premier. Oui, en soulevant une frite alors qu'il cherchait son steak. Il venait de trouver une petite caméra mouvante, étrangement étanche alors qu'elle baignait dans le gras des frites. Fayt, Falaise et moi nous sommes précipités pour la détruire, nous ne voulions pas être observés plus longtemps. Mais rien a faire, la caméra ne voulut pas se laisser détruire si facilement. Elle était étrangement construit d'un métal résistant.
|| Tandis que Fayt expliquait la situation à Maria, qui prenait la nouvelle avec un calme absolu, je me posais des questions : D'où pouvait-elle sortir ? Cela ne pouvait qu'être l'un de nous, puisqu'aucun passagers clandestins ne s'étaient incrustés entre temps. Il fallait donc mener une petite enquête discrète...
|| Plus tard, je rejoins les autres. Fayt eut alors une idée ; il proposa d'aller chercher le créateur de cette caméra, et de lui demander de l'enlever. Nous avons atterit sur une planète, et sommes aller dans un château très étrange. Mais soudain, Fayt eut un autre pressentiment ; c'était une manie, ces derniers temps ! Il expliqua qu'il avait l'impression que la caméra allait aller vers quelqu'un d'autre. Je lui demandait alors qui, mais il n'en savait pas plus que moi...

|| C'est en rentrant au vaisseau que nous comprîmes l'endroit où était allée la caméra. Sophia nous avait dit qu'elle se sentait observée. Le verdict avait été sans appel : la caméra. Ce qui fit fondre en larmes la pauvre fille. Mais soudain, tel un changement de chemise, elle avait changé d'humeur, se disant de faire face. Et Fayt se mit à déprimer à cause de ce promt rétablissement.
|| Maria proposa alors de parler de notre situation autour d'une table. Falaise, comme l'imbécile qu'il est, crut qu'on allait manger. Et Fayt était devenu un idiot à force de déprimer. C'était bien notre veine. Maria proposa de fouiller partout pour trouver la caméra. Nous commençâmes alors par la plus grande pièce du vaisseau. Fayt, soudain, trouva quelque chose. Je crut qu'il s'était remis de sa dépression. Mais nan... Ce n'était qu'un poil bleu. Et Fayt, ne sachant plus ce qu'il se passait, lança :
- Un poil ? Où ça ?
|| Il était donc pas encore remit de sa dépression... Sophia, sûre qu'on ne trouvera jamais la caméra, s'enfuit en éclantant en sanglots. Et on dit qu'elle a dix sept ans... Mais Maria trouva le bon côté des choses : elle devina que le poil, c'était un indice ! Trop fort !
|| Mais soudain, il fit brumeux... Sophia crut à un piège, mais on revint aussitôt dans notre vaisseau... Puis nous vînmes dans un endroit coloré, puis de nouveau dans le vaisseau... Cet andouille de Falaise décida d'aller dans la salle de contrôle, car il ne nous arrivait rien là-bas. Une chose intelligente, pour une fois. Sauf que...

|| Sauf qu'en fait, Falaise venait de remarquer que la caméra suvollait la pièce en émettant des sons et en clignotant. Falaise, alors, se mit à hurler, hurler, hurler... Tellement longtemps que cela rendait les gens malades et que cela m'énervait. Après trois bonnes paires de baffes, Falaise se calma enfin et avoua qu'il n'avait pas eut peur de la caméra. Sauf que personne ne lui avait fait remarquer ça, il venait de se pièger... Je lui fis alors remarquer qu'il était bête, ça n'avait pas l'air vraiment de le toucher, on voyait très bien qu'il le savait déjà... Ou alors, il n'avait pas compris.
|| Fayt reprit enfin ses esprits, et ne sut absolument pas ce qu'il faisait là. Il se rappellait de la situation, sans savoir ce qu'il s'était passé entre temps... Puis, je remarquais que la caméra tournait au-dessus de moi, toujours en clignotant.
- Ahaha ! lâcha Falaise. Elle est chez toi, maintenant !
- Ouais, répliquai-je directement, mais moi, j'en fais pas tout un foin.
|| Ce qui le fit râler, mais il n'avait pas qu'à se moquer, non mais. Je réfléchis un instant ; il fallait que je me débarasse de cette caméra... Mais comment ? Soudain, j'eu une idée, et je la proposai :
- Eh ! Si on fait peur à la caméra, peut-être qu'elle partira !
- Bah ça alors, lança Falaise. J'avais eut la même idée...
- Ah, on voit bien que Lamy et Falaise ont la même mentalité ! avoua Fayt.
- QUOI ?!
|| Et paf, un bon coup sur la tête de... Falaise. Qui se mit à râler. Je lui fis remarquer que c'était sa mentalité, et non pas celle de Fayt. Puis d'un coup, j'eus une idée : je fis semblant d'attaquer la caméra. Pourtant, la caméra était indestructible...
- Je vous parie cent milliard de dollards qu'elle en encore là... dis-je.
|| J'observais un instant les environs, puis confirma :
- Bah, qu'est ce que je disais ? ...
|| Fayt me proposa alors d'utiliser mon Pouvoir. Oui, avec un grand P, puisque ce pouvoir là était puissant. Il serait capable de démollir une falaise. Un vraie, hein, pas cet idiot de Falaise. Mais je refusai. Pourquoi utiliser un truc aussi puissant pour un petit problème de rien du tout ? Mais les autres instistaient, si bien que je cèda. J'utilisai alors mon Pouvoir...
|| Le vaisseau était à moitié en ruine, tout, mais vraiment tout était tombé au sol... Je regardai les environs, et vis... La caméra ! J'hurlais de rare en détruisant le fauteuil de Falaise, puis me calma. J'eus une autre idée, et sauta dans tous les sens pour éviter le champ de "vision" de la caméra. Rien à faire, ça me fatiguait plus qu'autre chose.

|| Plus tard, je me baladais dans le vaisseau, réfléchissant. Puis j'entendis un bruit, et regarda dans une pièce. Je vis une personne habillée tout en noir, en train de réparer la caméra ! Folle de rage, je me jetai dessus, en lui donnant dix paires de baffes... La personne et la caméra partirent, et moi, j'en étais sûre, elle n'allait plus me surveiller...

|| Et c'était vrai. Maintenant, elle était chez Maria, qui, ne trouvant rien de mieux à faire, s'endormit en ronflant bruyamment... Puis, elle se réveilla, et d'un "BOUH" sonore, fit s'enfuir la caméra à travers le vaisseau.
- Ah, vous voyez, pas besoin de s'exiter pour un rien, avoua Maria.
|| En même temps, elle avait raison. Mais la caméra était partie dans la chambre de Roger.

|| Il avait invité des amis. Et eux, il n'arrêtait pas de se moquer de lui, à cause de la caméra. Et lui ne comprenait rien. J'aurais eut envie de leur donner un coup de poing dans la figure... Mais, au lieu de ça, je m'avançai vers Roger et lui avoua :
- En fait, une caméra nous surveille...
- QUEWAAA ?!!
|| Je m'attendai à ce qu'il pleure, hurle ou se mette dans une rage noire. Mais il ne fit aucun de cela, et se contenta de dire :
- Aha ! Alors, je vais lui montrer que je suis le meilleur !
|| La caméra, tout de suite après, filla hors de la pièce. Elle ne voulait pas filmer quelqu'un qui se la pètait, ça c'était sûr...

|| Au moment où nous fîmes soulagés de ne plus voir cette caméra nous tourner autour, une forte lumière nous indiqua qu'elle était toujours là. Nous nous précipitâmes vers la salle de contrôle pour localiser l'endroit. Après de nombreuses touches tapées et d'enguelades avec l'ordinateur de bord - c'est moi, que voulez-vous ! - , nous vîmes où était la caméra. Mirage pilota le vaisseau, pour économiser les "piles" de la navigation automatique, qu'elle disait, et le reste de nous se mit à courir en direction... de la salle d'entrainement. Là-dedans, la caméra tournait autour d'Albel, qui courait et hurlait comme un demeuré. Ah, qu'est ce que vous voulez, certain de mes compagnons sont stupides...
|| Tandis que mes autres compagnons couraient partout en essayant d'attraper la caméra, je la regardait. Elle, soudain, me passa par dessus, sortant de la pièce. Et tout le monde me piétina ! Bonjour la politesse. Malgré cela, seule Maria évita de me marcher dessus et m'aida à me relever. Nous suivîmes ensuite les autres.
|| Maria et moi entrâmes dans un couloir où personne n'allait jamais. Nous allions rebrousser chemin, quand tout à coup nous entendîmes une voix :
- Bonjour, chez téléspectateurs ! Aujourd'hui, nous allons parler... De moi ! Voyez-vous, je suis très spéciale : je ne fais pas tout un foin de la caméra ! D'ailleurs, elle fonctionne là ? Je veux être en direct, en mondovision ! Non, que dis-je ? En univerision !
|| Nous n'attendîmes pas d'en savoir plus et nous sommes entrées dans la pièce ; C'était Peppita qui faisait sa star. Nous lui expliquions alors que nous voulions nous débarasser de cette caméra, parce que était vraiment collante. Elle répliqua :
- Alors, vous n'avez qu'à la laisser chez moi !
|| Ouais, elle avait raison. Sauf que d'un coup, les autres entrèrent et démolir tout dans la chambre. Peppita alors entra dans une colère noire, et hurla à tout le monde d'arrêter de courir partout. Le silence revint, pour entendre une porte s'ouvrir en grinçant. La caméra se détourna de ce capharnaüm pour fixer la personne qui venait d'entrer.
|| C'était Adray, avec toute sa puissance, toute sa grace, tous ses muscles... Hum, bon, qui était là. Il nous balança un "Humph !" en plissant les yeux d'un air soupsonneux, puis regarda la pièce en bazard, lançant à nouveau un "Humph !" sonore. Puis il quitta la pièce aussi rapidement qu'il était venu.

|| Soudain, nous sentîmes le vaisseau atterir. Que faisait donc Mirage ? Nous entrâmes alors dans la salle de contrôle.
|| Mirage nous attendait, assise sur l'un des fauteuils. Elle se leva en nous voyant arriver, puis dit :
- Je dois vous avouer quelque chose... La caméra m'appartient ! C'est moi qui vous surveillait avec elle !
|| Après de nombreux coups, elle tenta de se faire pardonner en s'expliquant :
- En fait, on s'ennuit toujours dans ce vaisseau, pendant nos voyages ! J'ai pensé que ça serait mieux si je mettais un peu de piment avec cette caméra...
|| Mais les autres de l'écoutait pas. Ils se mirent à se précipiter sur la caméra. Mirage, alors, attrapa une télécommande, ouvrit la porte du vaisseau et fit sortir la petite machine par cette porte. Tout le monde se précipita à sa poursuite, sauf Maria, Mirage, Adray et moi qui les suivirent tranquillement. Nous vîmes la caméra qui s'en alla dans la nature.
- Voilà, c'est finit ! lâcha Mirage, en cassant en même temps la télécommande.
|| Tout le monde entra à nouveau dans le vaisseau. Moi, j'entrevoyais encore la caméra au loin, puis elle disparut. Je me retournais pour entrer dans le vaisseau, sauf que... Celui-ci, soudain, s'envola en me laissant sur cette planète. Après avoir laché des insultes inutiles, je regardai la région d'un air désespéré.

|| Soudain, je sentis une présence. Je me retournai, me préparant à combattre... Ce n'était que deux humains comme moi, mais comment savoir ? Peut-être que les êtres de cette planète pouvaient se transformer en tout et n'importe quoi ? Ces deux personnes - car elles étaient deux - soudain, lancèrent :
- Nous vous avons retrouvée !
|| Bah tiens, je les comprenais ? Ah oui, mon traducteur... Puis, je me demandai : Retrouvée ? Comment ça ? Je n'étais jamais venue ici !
- Veuillez nous suivre !
- Comment ça ? répondis-je. Qui êtes-vous, d'abord ?
|| Les deux personnes se tournèrent vers elles et se chuchotèrent :
- Tu crois qu'elle a perdu la mémoire ?
- Dans ce cas, il faudrait le lui rappeller !
- EH OH !! explosai-je. EXPLIQUEZ MOI CE QUI SE PASSE, BORDEL !!
|| Les deux se turent devant une telle vulgarité, puis l'une s'entre elle expliqua :
- En fait, si vous vous ne vous souvenez plus, vous avez disparu depuis deux mois... Le roi vous cherchait...
- Co-Comment ça ?
- Vous êtes la nièce du roi, continua l'autre, vous ne vous rappellez pas du tout ?
|| Je laissais un instant un silence dans la conversation, puis répliqua :
- Euh, moi, je viens d'arriver avec mon vaisseau spacial...
- Un quoi ?
- Les autres m'ont stupidement laissée tomber...
- Quels autres ?
- Et puis maintenant on me confond avec quelqu'un d'autre, qui est sûrement mort et enterrer...
- Comment ça ?
- MAIS BORDEL, ECOUTEZ UN PEU QUAND JE VOUS PARLE !!
|| Un autre silence vint, plus long. Je le coupa soudainement dans son élan :
- Mmh... Ca m'étonnerait que les autres reviennent me chercher avant longtemps. Et être la nièce d'un roi... Je dois lui ressembler alors si vous me prennez pour elle...
|| Je laissais à nouveau le silence venir, puis le recoupa à nouveau :
- Soit. Je vais me faire passer pour elle, si ça peut vous faire plaisir. En route pour... euh... Je sais pas trop quoi en fait.
|| Voilà. C'est à partir de ce moment que je commençais une autre vie sur une autre planète.

J'adore les noms %D

Géniale ton histoire, avec la caméra et tout %)